Plus courte celle là.

Je ne peux que vous reccomander l'écoute de ça:

T'écris bien, ta fic est cool j'adore l'atmosphère et tout, j'ai hâte de lire la suite ^^ heuuuuu y aura bien une suite pas vrai ? parce que je meurs d'envie de la connaître X)

Oui, bien sûr, elle est prète:

A mon réveil (je ne peux pas parler de lendemain vu qu’il y en a plus), ma mère gît par terre, abrutie de fatigue par son travail qui lui a prit toute la nuit. Je regarde par la fenêtre dont le carreau a volé en éclat. Rien n’a changé. Les marguerites sont toujours là à répandre leur poison dans le sol, la distorsion n’a pas disparu. Quelques fois, petite, je rêvait d’un monde où le temps s’écoulait docilement, sans se détraquer, et où l’espace restait à sa place et ne s’effondrait pas. Bizarrement, je n’arrivait jamais à me figurer à quoi ressemblait ce monde.

Je prends une minuscule prune et l’avale tout rond, même le noyau y passe. Après tout, ce ne sont que des nutriments supplémentaires. Je me débarbouille le visage avec l’eau que j’ai puisée hier, et me mouille un peu les cheveux pour mieux les ébouriffer, seule concession à la coquetterie que je me permet. J’enfile une tunique à l’origine blanche, mais qui avec le temps, a pris la teinte ocre caractéristique de ce monde. J’enfile mes vielles sandales. Ici, pas besoin de chaussures chaudes. La température reste constante, comme la météo. De tout façon, les nuages seraient touts étriqués dans mon monde devenu tout petit à force de se morceler.

Je sortit de chez moi pour rejoindre l’école qui de trouve à quelques pas à peine, au centre du Village. La cloche sonne le rassemblement des élèves, mais le son puissant me parvient déformé, à cause de la distorsion de l’espace. Je prends la direction de la classe 4, la mienne. Il y a une dizaine de tables, toutes occupées. La salle sent la craie et la poussière. Je prends place juste à coté de la porte et m’affaisse sur la chaise vermoulue. Un garçon aux cheveux châtains clair se penche vers moi et susurre:

-Alors, Deeri? Toi et ta famille êtes toujours là? Quel dommage…
-Ta gueule, Lucius.

Je sent la haine monter en moi, et je serre les poings à m’en blanchir les doigts. Lucius était le pire salopard au monde, imbu de lui-même, arrogant, mesquin, appuyant toujours où ça faisait mal.

Lucius a poussé Delta dans le vide, il y a de cela 6 mois.

Il l’avait fait exprès, sous mes yeux.

Il avait souri, après son forfait, à mon adresse.

Depuis, j’attends avec ardeur que la distorsion le morcelle dans d’atroces souffrances.

Suri, la femme chargée de nous instruire, où plutôt de nous faire oublier que nous sommes condamnés arrive en trombe dans la classe, haletante, dispersant des feuilles de papier sur son passage. Elle s’assoit brusquement sur son fauteuil et en bondit presque aussitôt pour distribuer frénétiquement des livres. Un vieux recueil fatigué valse sur ma table. Je jette un œil fatigué sur l’ensemble de la classe. Les autres se sont jetés comme un animal affamé sur le travail. Ils le considèrent comme un échappatoire momentané à leur situation désespérée, et je ne saurait leur en vouloir. Seul Lucius ne prend même pas la peine de regarder le manuel sur sa table et m’envoie un sourire absolument faux. Je prends un feuille et un stylo et me met à griffonner des scènes où s’égorge Lucius, d’autres où je le pends, enfin, rien que des réjouissances morbides. Suri ne vérifie pas notre travail, elle compte sur la pression de la distorsion et de la mort imminente. Elle n’a pas tort, car même moi je cesse de dessiner toutes les morts possibles et imaginables de Lucius pour me concentrer sur la formation en strophes d’un poème parlant d’amour et de vertes prairies . « Il a du être écrit il y a bien longtemps » me dit-je. Aujourd’hui, plus personne de rêve de fleurs de toutes les couleurs.

Je continue pourtant à m’acharner jusqu’à ce que la cloche sonne la fin.

Il y a de minuscules minuscules fautes de temps mais j'adore cette histoire. Mdr la description de Lucius (bizarrement ça me rappelle quelqu'un mais bon X) )
Juste une petite chose que j'ai pas compris : qui est delta ?
Sinon continue comme ça c'est vraiment bien

La musique en plus c'est de mieu en mieu les flic ^^

oui pas du tout mal continuer comme sa

J'adore cette musique ^^

Delta était une amie à Deeri.
Où ça les fautes?(histoire que je corrige)

Spoiler:

voila ^^ en fait c'est juste que tu passe du passé simple au présent alors que tout doit être au même temps. vu que la majorité de tes verbes étaient au présent j'ai supposé que c'est le passé qui c'était glissé la par inadvertance X)

Dans ces phrases, et ce paragraphe, je verrais mieux le passé simple, mais après il faut coordiner passé simple et imparfait etc etc ...

Oui, tu as raison, le passé a squatté par inadvertance(j'ai pris l'habitude de parler au passé avec Sola) Mici! (J'éditerai demain)

demain pas apres demain compris

Euh???

AAAAA de la quelque chose oux j'y coner rien (l'ortho)
*prend la fuite

Vous êtes aussi inconpréhensibles les uns que les autres!

sa ne serait pas toi qui voudrai pas comprendre
je dit juste que quand je voi de l'orthograph ou conjuger enfin quelque chose qui qonsérne la lange francaise je ni comprent rien (sa te va comme sa)
mais j'arréte de parler de ma éne en vaire l'orthographe ou autre

Okkkkkkkkkkkkkkk, faut te suivre, toi

c'est juste un question de compréantion
en fraçais je croi quand appelle ce truc étude du texte

3 eme partie!

Je remit mes affaires en ordre très lentement, mesurant chaque geste comme si celui-ci était d’une importance capitale. Je traîne jusque le couloir où des enfants se pressent, l’air inquiet. Leurs petits visages craintifs se retournent vers moi dès que je m’approche d’eux.

-Allez, les enfants, tout le monde chez soi.

La plupart des gamins restèrent sur place, leurs grands yeux larmoyants braqués sur moi.

-On a plus de maison. Chuchote une petite fille de 5 ans tout au plus.
-Et tes parents?dit-je tout en me préparant au pire.
-Distorsion. Fit-elle en sanglotant. Mon doudou aussi…
-Allez, viens. Les autres, suivez-moi!

Il y en a tout les jours de nouveaux, de ces orphelins, qui se retrouvent livrés à eux même alors qu‘ils n‘ont qu‘à peine 5-6 ans, parfois 4. Plus je les vois, plus je me dit que je suis quand même plutôt vernie dans mon malheur.
Bien que à l’instant où je vous parle, mes parents ont peut être basculé eux aussi.
Je prit la main de la petite fille en question, et interrogea les autres.

-Et vous?
-Pareil, mais y a plus de plaze au refuge…zozota un petit garçon.

Tu m’étonne. Il y a tellement de nouveaux orphelins que on ne sait plus où les mettre.
En désespoir de cause, je lance:
-Ça vous dit, un camping?

Maquiller le tragique en amusement, c’est le meilleur moyen de s’y prendre avec les enfants. Aussi des cris d’enthousiasme retentirent. Dans quelques années, s’ils sont encore là et le monde aussi, ce genre de combine ne marchera plus.
J’entraîne les enfants hors du bâtiment scolaire et prends un sentier serpentant dans les profondeurs du Village. Cet endroit, plus bas en altitude, est appelé Les Niveaux Inférieurs. C’est là qu’est le refuge, censé accueillir touts les rescapés de la Distorsion. Sauf que le refuge n’est pas extensible, et ,malheureusement, le nombre de pensionnaires l’est. Ainsi, des enfant de parfois 4 ans sont jetés à la porte, avec pour seule consigne: Débrouille-toi!

Après, l’on s’étonne de voir des gens se jeter dans la Distorsion.

J’ai toujours l’impression que les adultes se voilent la face, veuillant enjoliver ce monde. Les gosses les suivent, jusqu’au jour où la vérité leur prend à la gorge, étouffant leurs rêves et espoirs.
Moi, j’ai passé cette crise il y a déjà de cela…J’oublie parfois que la Distorsion touche aussi le temps. Que les heures, les jours, les années ont sombrés, laissant les humains restants dans une confusion la plus totale.
En fait, le temps s’écoule en théorie toujours, car sinon je resterait figée à jamais. Mais nous autres habitants du Village sommes incapable d’évaluer le temps. Une seconde comme une heure peuvent passer sans que l’on puisse les différencier. Bien que l’un soit 3600 fois plus long.

J’installe les mômes à même le sol, recouvert pour chacun de leur long manteau de lin. Je ne peut pas faire mieux. Moi et ma famille sommes tout aussi à déplorer niveau matériel. Seul Lucius et ses parents pourraient leur prêter assistance. Mais évidemment, ils sont égoïstes au possible.
Je les laisse serrés les uns contres les autres sur un « Dormez bien! » aussi enjoué que faux. L’hypocrisie est devenu un art, ici.
Vu que je n’ai plus rien à faire, je regagne ma maison.

Tout en gardant à l’esprit qu’elle pouvait avoir basculé

moi je nen ferait jamait autent

c'est quoi ce délire ?
Bon, moi j'aime bien mettre du passé et du présent dans un même récit, du moins c'est mon style d'écriture

4eme Partie!!!

(Ah merde, j'ai remis le meme texte qu'en haut U.U, en attendant voila le début de la VERITABLE 4eme partie)

Finalement elle est encore là, résistant bravement à l’assaut des marguerites et de la Distorsion. J’entre doucement chez moi. Ma mère n’est pas là, cherchant certainement de l’eau au puis. Et mon père continuait d’enfiler le Village.
Seule dans la pièce principale où régnait une ambiance étouffante, je sors afin de cueillir des olives pour ce soir. L’olivier rabougri adossé au mur ocre ne donnait que des fruits atrophiés, faute au poison des fleurs géantes montant lentement dans sa sève, le condamnant à une lente agonie. Aussi je ne suis pas surprise de voir que ma cueillette se résume à une petite poignée.
Je dépose le tout dans un bol et me mit à songer à dormir malgré mon ventre vide. Impossible. J’ai trop faim.
Pour passer cette sensation, je me décide à manger quelques olives, à contrecoeur, une fois vérifié que le poison n’avait pas atteint l’aliment.

Tysro était mort d’empoisonnement à cause d’une olive contaminée, peu après Delta.

Je ne suis pas d’humeur à me rappeler de cet instant, où je l’avait retrouvé gisant sur le sol, face contre terre, froid. Mort.
On dit que le sommeil porte conseil. Je n’en ai pas à demander, mais le sommeil fait passer le temps.
Je prépare mon lit et me glisse dedans. Je ne tarde pas à sombrer.

Je suis tranquille, au fond de mon lit, recroquevillée en position fœtale. Pour une fois, mon esprit est parfaitement clair, sans sentiments qui l’encombrent, me faisant voir le monde d’une façon crue.

Elle est magnifique, ta fic'...

Dis-moi, vu que je voulais écrire une histoire sur Giratina, est-ce que je peux la faire comme si c'était ce qui avait entraîné la Distorsion ? Ca me donne des idées ton histoire =D

Si tu veux, moi y a pas de pokémon dans mon histoire, tu vas voir après...

Par contre me pique pas tout, pliz...^^

Nan, je vais juste déterminer les causes de la distorsion, je ne parlerai même pas de tes persos. Si tu veux, je te l'enverrai par MP et ensuite tu pourra me dire ce qui va et ce qui ne va pas pour que ca aille avec ton histoire ^^
Euh, attends, je t'envoie un MP sinon ca fait trop de HS....